Beaucoup de femmes cherchent comment arrêter l’alcoolisme, surtout lorsque…: l’alcool d’un côté, les crises alimentaires de l’autre. Ma consultante en est l’exemple parfait. Depuis ses 16 ans, elle traverse la boulimie sans pratiquement aucun répit. Deux mois sans crise : c’est le maximum qu’elle ait réussi à atteindre.

Très vite, l’alcool s’est glissé dans son quotidien comme un second mécanisme pour gérer les tempêtes intérieures. Et, avec le temps, les deux se sont enchevêtrés :
quand elle perd le contrôle en buvant, la boulimie suit.
Quand elle tente de maîtriser la boulimie, l’alcool reprend sa place.

Elle me dit :
« Si je ne buvais pas, je pourrais mieux gérer ma façon de manger. »
Une phrase d’une lucidité incroyable.

Comment arrêter l’alcoolisme lorsque la perte de contrôle alimentaire s’en mêle ?

Comment arrêter l’alcoolisme : Quand l’alcool devient un déclencheur de perte de contrôle

Elle boit tous les jours. Pas pour la fête. Pas pour partager un moment social.
Elle boit parce que, lorsqu’elle est seule, ses pensées deviennent trop lourdes.

Elle boit parce que l’alcool devient un moyen de ne plus ressentir.

Comme beaucoup de femmes, elle vit ce mécanisme de façon silencieuse. Elle ne “boit pas pour boire”. Elle boit parce que, sans cela, la tension intérieure devient insupportable.

C’est une dynamique déjà observée dans le lien entre alcool et anxiété, où chaque verre devient un anesthésiant mental plus qu’un plaisir réel.

Boulimie et alcool : deux visages d’une même souffrance

Elle me raconte que lorsqu’elle perd le contrôle avec l’alcool, la boulimie revient automatiquement.
L’un nourrit l’autre.
L’un active l’autre.
L’un justifie l’autre.

Ce cycle émotionnel est typique des addictions croisées, comme dans les dynamiques de consommation pour exister.

Elle n’a jamais réussi à séparer les deux.
Elle n’a jamais réussi à créer un espace où elle se sent assez solide pour résister.

Et pendant des années, elle a pensé que c’était un problème de volonté.
En réalité, c’est un problème d’histoire.

arrêter l’alcoolisme : Sous hypnose : retour à 25 ans, puis à l’enfance

Comment arrêter l’alcoolisme ? Comprendre le lien invisible entre alcool et perte de contrôle alimentaire

En séance, son inconscient la ramène à l’âge de 25 ans.
Elle voit un petit ami qui l’incite à boire, qui banalise l’excès, qui normalise ce qui, pourtant, la fragilise.

Dans cette relation, l’alcool devient un moyen de plaire, d’être aimée, d’être validée.

Mais l’hypnose va plus loin.
Plus profond.
Plus vrai.

Elle retourne ensuite à l’enfance.
Le grand-père qui lui fait boire.
L’habitude qui devient familière.
La banalisation du danger.
L’apprentissage du “ça fait du bien”.

Ces empreintes inconscientes expliquent pourquoi elle n’a jamais réussi à s’en défaire.
Elles expliquent pourquoi, encore adulte, elle cherche ce même “soulagement”.
Elles expliquent pourquoi l’alcool a pris autant de place.

Pourquoi elle n’arrive pas à arrêter : ce n’est pas l’alcool le problème

Contrairement à ce qu’elle a longtemps cru, elle n’est pas “faible”.
Elle n’est pas “sans volonté”.
Elle n’est pas “trop fragile”.

Elle a simplement enregistré, très tôt, que l’alcool était une réponse aux émotions qu’elle n’avait pas le droit d’exprimer.

Les années ont renforcé cette association.
Les crises de boulimie l’ont confirmée.
Les relations affectives l’ont validée.

Ce mécanisme correspond aux automatismes décrits dans l’hypnose et les excès automatiques, où le cerveau répète ce qu’il connaît.

La déprogrammation inconsciente : ce que permet l’hypnose

L’hypnose permet de retourner à la racine, non par la force, mais par la compréhension intérieure.

Grâce à ce travail, elle prend conscience que :
– sa boulimie n’est pas un échec
– son alcool n’est pas une faute
– son comportement n’est pas irrationnel
– elle reproduit une logique apprise très tôt
– son cerveau cherche à apaiser une peur très ancienne

C’est ici que l’hypnose commence réellement : dans la déprogrammation de l’automatisme émotionnel.

Le travail n’est pas de “lutter contre l’alcool”, mais de transformer ce qui donne envie de boire.

Quand elle commence à respirer à nouveau

Après les premières libérations, elle ressent :
– un apaisement intérieur
– moins de compulsions alimentaires
– moins d’envie automatique de boire
– moins de pression intérieure
– une lumière nouvelle
– un début de stabilité

Elle ne devient pas “sobre par effort”, mais “libre par transformation”.

Ce processus naturel rejoint les évolutions observées dans l’hypnose pour arrêter de boire.

Le programme Self-Control : un cadre pour se libérer durablement

Sa problématique d’arrêter l’alcoolisme correspond exactement à ce qui est travaillé dans le programme Self-Control, un accompagnement structuré qui libère l’alcool en traitant la racine émotionnelle et inconsciente.

Il ne s’agit pas de gérer la consommation, mais de transformer la relation intérieure qui l’alimente.

Cécile Argy – créatrice de la méthode Hypnosource

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