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Trichotillomanie et événements émotionnels non digérés

  • Trichotillomanie et événements émotionnels non digérés

La trichotillomanie est souvent le signe visible d’événements émotionnels non intégrés, vécus trop intensément ou trop tôt pour être digérés sur le moment.
L’arrachage des cheveux n’apparaît pas par hasard. Il s’installe comme une réponse automatique face à une tension intérieure persistante.

Chez de nombreuses personnes, la trichotillomanie débute après un choc affectif : une séparation, une déception amoureuse, un deuil, un sentiment d’abandon ou d’injustice.
L’émotion n’a pas pu être exprimée, accueillie ou contenue. Le corps a alors pris le relais.

Dans ces situations, l’arrachage des cheveux procure un soulagement temporaire.
Ce n’est pas le cheveu qui compte, mais la sensation immédiate de contrôle et d’apaisement.
L’inconscient associe alors ce geste à une forme de régulation émotionnelle.

Avec le temps, la trichotillomanie peut remplacer d’autres stratégies de compensation.
Certaines personnes décrivent un passé marqué par des troubles alimentaires, des comportements addictifs ou un hypercontrôle émotionnel.
Lorsque ces mécanismes ne suffisent plus, le geste compulsif s’installe.

Il est fréquent que la compulsion disparaisse dans certains contextes.
En vacances.
Lors d’activités manuelles.
Quand l’attention est pleinement engagée dans le corps.

Mais elle revient dès que la charge mentale augmente, révélant souvent une anxiété chronique sous-jacente, parfois difficile à identifier consciemment.

Contrairement à une idée reçue, la trichotillomanie n’est pas un manque de volonté.
C’est un automatisme corporel lié à des émotions restées actives en arrière-plan.
Selon les données de santé publique, ce type de trouble du comportement est reconnu comme une réponse à des mécanismes émotionnels et anxieux profonds, et non comme une simple habitude (source : Santé publique France).

Dans l’accompagnement proposé par Plénitude, ces événements émotionnels sont abordés à l’endroit où ils se sont inscrits : dans le vécu intérieur, et non uniquement dans le comportement visible.
L’objectif n’est pas de supprimer le geste de force, mais de réduire la charge émotionnelle qui le rend nécessaire.

Lorsque ces émotions sont progressivement intégrées, le geste perd sa fonction.
La compulsion s’atténue.
Le corps n’a plus besoin de passer par l’arrachage pour se calmer.

Ce que l’on appelle une “rechute” est souvent un message.
Un indicateur qu’une émotion demande encore à être entendue.
En comprenant ce mécanisme, la trichotillomanie cesse d’être une fatalité et devient un signal que l’on peut enfin apaiser.

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