Alcool et blessure d’injustice
Quand l’enfance décide de nos comportements d’adultes
Certaines femmes commencent à boire le soir sans comprendre comment tout a basculé.
Un verre en attendant quelqu’un.
Un verre pour combler un silence.
Un verre pour tenir.
Puis, insidieusement… une dépendance prend forme, douce au début, puis de plus en plus exigeante.
Ce n’est pas une question de volonté.
C’est une question de blessure émotionnelle.
Une blessure si ancienne qu’elle semble ne plus exister… mais qui continue pourtant à décider du présent.
L’histoire de cette femme de cinquante ans en est un exemple bouleversant : un alcoolisme installé, non par “goût”, mais par solitude, injustice, humiliation et besoin d’être enfin reconnue.
Quand boire seule le soir devient un refuge
Elle boit seule, en attendant son mari.
La journée, elle tient.
Mais le soir, la solitude s’installe dans son corps.
Alors elle se sert un verre.
Puis un deuxième.
Puis un troisième.
Certains soirs, c’est une bouteille.
D’autres, une bouteille et demie.
Le matin, la fatigue lui colle à la peau.
Elle transpire, tremble, a du mal à travailler.
Elle voudrait être belle, fraîche, reposée.
Elle voudrait rajeunir, retrouver son éclat.
Elle voudrait s’arrêter.
Ce type de consommation du soir — alcool en routine, refuge, automatisme émotionnel — se retrouve dans bien des histoires féminines.
Elle pensait que cela venait de son mari.
Que leur relation avait modifié son rapport au verre.
Mais la vérité se cachait plus loin, dans une scène oubliée de son adolescence.
Le premier signe de bascule : cacher la bouteille
Elle a compris que quelque chose clochait le jour où elle a caché une bouteille.
Un geste instinctif.
Un geste de honte.
Un geste de bascule.
Boire n’était plus un plaisir.
C’était devenu un secret.
Cette bascule intérieure apparaît souvent lorsque l’alcool devient une tentative de combler un vide émotionnel profond.
Elle ne buvait pas pour s’amuser.
Elle buvait pour ne pas sentir ce qui lui faisait mal.
Sous hypnose : une scène fondatrice refait surface
Sous hypnose, elle se retrouve debout, devant une cheminée.
Elle attend son mari.
Elle se sent seule, incomprise, jugée.
Puis la séance traverse le temps.
La femme adulte disparaît, et une jeune fille de 17 ans apparaît.
Elle veut partir au ski avec son petit ami.
Sa sœur propose de venir.
Son père décide que elle, la cadette, ne partira pas.
Trop jeune, dit-il.
Mais sa sœur, elle, pourra y aller.
Et sa sœur part…
… avec son petit ami.
À cet instant, deux blessures se cristallisent dans son cœur d’adolescente :
1. L’injustice : “on a choisi ma sœur à ma place”
2. L’humiliation : “je ne suis pas assez importante pour qu’on me respecte”
Ces blessures d’injustice, d’humiliation et de non-considération sont fréquentes chez les femmes qui développent plus tard une dépendance émotionnelle ou alcoolique.
L’effet à retardement : quand l’enfance réapparaît dans l’âge adulte
Une blessure oubliée n’est pas une blessure guérie.
Elle reste là, tapie dans l’inconscient, attendant d’être réveillée par un événement similaire :
• sentiment d’invisibilité
• manque d’attention
• solitude affective
• absence de soutien
• injustice dans le couple
• besoin d’être choisie
• difficulté à poser des limites
C’est ce qu’elle vivait chaque soir en attendant son mari.
Ce n’était pas lui, le problème.
C’était la répétition émotionnelle de ce qu’elle avait vécu à 17 ans.
L’alcool n’était qu’un pansement posé sur une marque ancienne.
Ce type de répétition apparaît souvent dans les cas d’alcoolisation féminine liée à la blessure de rejet ou de dévalorisation.
Pourquoi elle buvait : l’alcool comme échappatoire identitaire
Pour elle, le vin n’était pas un plaisir.
C’était un anesthésiant.
Un moyen d’échapper à :
• la solitude du soir
• la sensation d’être “celle qu’on ne choisit jamais”
• la peur d’être jugée
• l’impossibilité de s’affirmer
• la fatigue émotionnelle
• la pression de “bien faire”
L’alcool est devenu un moyen de s’évader de ce qu’elle n’arrivait pas à poser en mots.
Une dépendance née non pas d’un excès de fête, mais d’un excès de douleur.
L’hypnose : libérer la femme en guérissant l’adolescente
La séance d’hypnothérapie a duré 1h30.
Mais ce qu’elle a libéré avait 30 ans.
1. Elle revoit la scène de 17 ans
Elle n’est plus spectatrice.
Elle retrouve sa dignité.
Elle reprend sa place.
Elle cesse de porter la honte qui ne lui appartenait pas.
2. Elle ressent ce qu’elle n’avait jamais pu exprimer
La colère.
La tristesse.
L’injustice.
La comparaison permanente.
3. Elle récupère sa voix intérieure
Cette voix qui n’avait pas pu exister face à son père.
Cette voix qu’elle avait étouffée adulte.
Cette voix qui lui manquait pour dire “non”.
4. Le besoin d’alcool s’effondre naturellement
Elle n’a pas eu à lutter.
Elle n’a pas eu à contrôler.
Elle n’a pas eu à se forcer.
Le détachement est venu tout seul.
Ce type de libération naturelle est fréquent lorsque l’on traite la racine, et non le comportement, comme décrit dans l’étude des automatismes émotionnels.
Résultat : elle a totalement arrêté l’alcool
Elle dit :
“Je n’ai eu aucun moment de lutte.”
C’est l’un des marqueurs d’un véritable travail émotionnel :
quand la blessure guérit, le comportement n’a plus de raison d’exister.
Elle ne boit plus.
Elle se sent légère.
Elle se sent libérée.
Elle se sent enfin vivante.
Conclusion : l’alcool n’est pas l’ennemi. La blessure l’est.
Ce que cette femme vivait n’était pas un problème d’alcool.
C’était un problème de douleur.
De dévalorisation.
De répétition.
De loyauté invisible envers son passé.
De solitude non formulée.
L’hypnose lui a permis d’aller là où tout s’était inscrit :
à 17 ans,
auprès d’un père injuste,
dans un moment où elle avait compris — à tort — qu’elle ne comptait pas.
En guérissant cette scène, elle s’est sauvée elle-même.
Pour aller plus loin dans la compréhension des liens entre blessures affectives et alcool, explorez également les mécanismes invisibles qui poussent à boire pour exister.
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