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Je ne veux plus boire d’alcool : comment faire quand tout devient trop lourd ?

  • Je ne veux plus boire d’alcool : comment faire quand tout devient trop lourd ?

Il arrive un moment où l’on se dit : « Je ne veux plus boire d’alcool. » Non pas parce que l’on a sombré dans les excès, mais parce qu’on sent que quelque chose en nous s’affaisse. Ma consultante était exactement dans cet état : une fatigue émotionnelle immense, un sentiment de perdre pied, et la bière comme échappatoire temporaire.

Depuis le décès de sa mère, quatre mois plus tôt, tout s’est enchaîné. Elle a porté sa tante à bout de bras après un accident. Elle a dû s’occuper de tout, seule. Et aujourd’hui, elle doit gérer des tensions familiales violentes autour de l’héritage.

Dans ce contexte, l’alcool n’est pas un problème : c’est un signal.
Un appel à l’aide.
Un trop-plein qui déborde.

Quand les émotions deviennent trop lourdes et que le corps cherche à respirer

Sa bière du soir n’est pas festive.

Quand le stress épuise le corps et l’esprit

Quand le stress épuise le corps et l’esprit


Elle n’est pas sociale.
Elle n’est même pas agréable.

C’est un réflexe.

Elle le dit elle-même :
« Je n’ai jamais fait ça avant. Mais je n’en peux plus. »

Elle ressent :

– un épuisement mental
– un sentiment d’injustice
– des responsabilités prises de force
– la pression familiale
– la solitude dans les décisions
– la colère envers son frère et sa sœur

Elle voit qu’elle perd pieds. Elle se surprend à boire non pour exister, mais pour suspendre l’effondrement.

Cette mécanique émotionnelle correspond à ce que vivent beaucoup de femmes qui traversent des montagnes émotionnelles, comme décrit dans la normalisation du verre refuge.

Le contexte familial : un poids qui étouffe

Depuis la mort de sa mère, son frère et sa sœur se déchirent l’héritage. Ils veulent plus que ce qui leur revient. Ils comptent sur elle pour compenser leur vie instable.

Ce sont des responsabilités qui ne lui appartiennent pas, mais qu’elle porte depuis des années.

Elle me raconte que sa tante, 84 ans, a été mise dehors alors qu’elle s’était occupée de leur mère aveugle pendant des années. Ce souvenir la bouleverse. La colère est là. La tristesse aussi.

Et quand l’émotion devient trop forte, le cerveau cherche un refuge.
Un sas.
Un moment où tout s’arrête.

L’alcool devient alors un anesthésiant émotionnel.

“Comment arrêter ? Je ne veux plus boire.”

Une question simple, mais un cri du cœur.

Elle n’a pas besoin d’être culpabilisée.
Elle n’a pas besoin qu’on lui dise de “faire attention”.
Elle sait déjà.

Elle a besoin de retrouver son énergie.
De se libérer de l’anxiété.
De pleurer sans s’effondrer.
De respirer à nouveau.

Souvent, comme dans les situations de perte de contrôle émotionnelle, la consommation n’est pas un vice : c’est une conséquence.

En hypnose : le noyau de la blessure apparaît

Compulsions alimentairesEn séance, son inconscient n’a pas hésité.
Il l’a ramenée à un moment précis :
une situation où elle ressentait déjà un mal-être profond dans sa relation avec son frère.

Ce n’était pas un hasard.

Depuis l’enfance, cette relation était chargée :
– non-respect
– attentes démesurées
– injustice
– incompréhension
– rivalité émotionnelle

L’hypnose pointe toujours vers la racine.
Et lorsqu’on libère la racine, le besoin de boire diminue de lui-même.

Ce phénomène est similaire à la déprogrammation de l’automatisme émotionnel.

La transformation : quand l’envie baisse enfin

Après la séance, elle me dit :
« Je sens que je peux m’en sortir. Je me sens moins lourde. »

Elle ressent :

– un apaisement intérieur
– une diminution spontanée de l’envie
– une clarté nouvelle dans les décisions
– une distance émotionnelle avec le chaos familial
– un regain d’énergie

Elle ne cherche pas à “se contrôler”.
Elle n’a simplement plus besoin de boire pour tenir.

C’est la différence entre lutter contre soi-même et se libérer de ce qui crée le besoin.
C’est ce que vivent de nombreuses femmes qui reprennent le contrôle grâce à l’hypnose.

Cécile Argy - créatrice de la méthode Hypnosource

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