le cercle invisible

Certaines personnes gèrent l’alcool sans difficulté apparente… jusqu’au moment où tout s’emballe. Deux verres deviennent une bouteille, puis la nourriture prend le relais dans une compulsion irrépressible. Manger pour se remplir, boire pour se calmer, puis remanger parce que “foutue pour foutue”… Ce double-automatisme alcool + nourriture crée une spirale émotionnelle difficile à comprendre quand on la vit de l’intérieur.

Pourtant, ce mécanisme n’a rien à voir avec un manque de volonté. Il est lié à un besoin profond : combler un vide intérieur, apaiser une blessure ancienne, ou échapper à un sentiment de rejet. Comprendre ce cercle invisible est la première étape pour s’en libérer.

Quand boire déclenche une compulsion : le mécanisme émotionnel

L’alcool abaisse les inhibitions. Il relâche les filtres qui vous aident normalement à garder le contrôle, ce qui explique pourquoi certaines personnes mangent excessivement après avoir bu. Le cerveau passe en mode “zéro limite”, comme si l’autorité intérieure s’effondrait d’un coup.

Sous l’effet de l’alcool, l’émotion prend toute la place : tristesse, vide, excitation, nervosité, soulagement provisoire… Et la nourriture devient une seconde béquille, tout aussi facile d’accès.

Le vide intérieur et la baisse d’estime personnelle renforcent cette dynamique. La spirale peut devenir quotidienne, surtout quand l’alcool sert déjà à atténuer le stress ou la tristesse.

Pourquoi l’alcool abaisse le filtre mental

Pourquoi l’alcool déclenche des compulsions alimentaires

Quand vous buvez, la zone du cerveau responsable du contrôle se met au ralenti. Deux verres suffisent souvent à réduire la perception des limites. Le fameux “tant pis” devient une porte ouverte sur les compulsions alimentaires, qui prennent racine dans la même émotion que le premier verre.

Quand le “foutue pour foutue” prend le dessus

Une fois la limite franchie, une idée surgit :
“Puisque j’ai bu, autant continuer. Puisque j’ai mangé, autant finir.”

Ce n’est pas un choix.
C’est une réaction par automatisme émotionnel, semblable à celle observée dans la consommation liée à la solitude.

Le vide affectif : quand l’alcool et la nourriture deviennent des béquilles jumelles

Boire et manger excessivement ne sont pas deux problèmes distincts. Ce sont deux réponses différentes à la même blessure émotionnelle : le manque de chaleur, de présence, de valorisation, ou la sensation de ne pas être assez aimée.

Quand la blessure vient de l’enfance, les deux conduites s’installent souvent ensemble. L’alcool permet d’oublier temporairement. La nourriture permet de remplir. Aucun des deux ne fait disparaître la douleur émotionnelle, mais les deux donnent un apaisement immédiat.

Ce fonctionnement prend tout son sens avec les blessures d’abandon et de rejet.

Pourquoi “quand je bois, je mange” n’est pas du tout un hasard

Boire active la blessure émotionnelle.
Manger tente de la calmer.

Les deux gestes partagent la même racine : une recherche de douceur, d’apaisement, ou d’amour.

Le cercle “alcool + nourriture” : une spirale invisible

De deux verres à une bouteille

Le problème n’est pas la fréquence.
Le problème est l’intensité.
Certaines personnes peuvent boire peu, mais perdre complètement le contrôle quand elles commencent.

L’hyperphagie du soir : un automatisme émotionnel

Lorsque l’alcool fait tomber les barrières, le cerveau cherche un autre moyen d’adoucir l’émotion. La nourriture devient une seconde vague de soulagement, rapide, accessible… puis culpabilisante.

Ce mécanisme est typique des comportements dits “compensatoires”, similaires à ceux observés dans les automatismes alcool.

La honte renforce la spirale

La honte crée l’isolement. L’isolement renforce la compulsion.
Et le cycle recommence.

Cas réel : une femme piégée entre alcool et nourriture

Cette femme boit tous les jours. Deux verres se transforment souvent en une bouteille entière. Une fois ce cap passé, elle mange massivement. Une hyperphagie incontrôlable, comme si quelque chose se déchirait à l’intérieur d’elle puis se remplissait immédiatement par automatisme.

Sous hypnose, elle se retrouve adolescente : une jeune fille qui n’a goût à rien, qui se sent invisible, mal aimée, jamais assez bien.

Puis elle revisite une scène enfantine.
Petite, elle voulait seulement de la douceur. Ce qu’elle recevait, c’était :
“Tu es insupportable.”
“Tu m’épuises.”

Pas de valorisation. Pas de regard bienveillant.
Juste une mère dure, froide, distante, qui comblait matériellement mais jamais affectivement.

Ce rejet maternel construit un vide intérieur immense.
L’alcool et la nourriture n’étaient pas des excès : c’étaient des tentatives de remplir ce vide.

Le travail hypnotique a permis de libérer ce rejet, de reconnecter la consultante à son propre regard — un regard qui ne juge pas, ne rejette pas, ne condamne pas.

Ce que révèle la compulsion : la blessure d’enfance encore active

Le rejet maternel

Quand l’amour reçu est conditionnel, distant ou blessant, l’adulte garde en lui une faille invisible :
“Je ne mérite pas l’amour.”
“Je ne suis pas assez.”
“Je dois me réparer seule.”

L’adolescente vide, l’adulte qui compense

Cette consultante ne mangeait pas par faim.
Elle mangeait parce que l’adolescente qu’elle avait été était encore là, figée dans son manque.

L’attente d’amour non reçu

L’alcool et la nourriture devenaient deux tentatives de se donner une forme d’amour… mais sans jamais y parvenir.

Comment l’hypnose en visio désactive les automatismes

Pourquoi l’alcool déclenche des compulsions alimentaires

L’hypnose permet d’aller précisément à la racine du geste compulsif, là où se trouve la blessure émotionnelle. Elle répare ce que la volonté ne peut pas réparer.

Reprogrammer le filtre mental

L’hypnose redonne au cerveau sa capacité de dire stop, sans lutte intérieure.
Elle restaure les limites internes, celles qui empêchent le basculement.

Apaiser la blessure de rejet

En travaillant la mémoire émotionnelle, l’hypnose libère ce qui poussait à boire… et ce qui poussait à manger.

Réduire simultanément alcool + hyperphagie

Une seule racine → deux comportements apaisés.
C’est le cœur même du travail sur les automatismes émotionnels.

L’efficacité de l’HypnoVisio

Parce que tout se passe dans l’esprit, l’HypnoVisio fonctionne parfaitement : les yeux fermés, guidé(e) par la voix, en sécurité chez soi. La distance n’altère pas le processus, au contraire elle renforce parfois le sentiment d’intimité émotionnelle.

Les signaux qui montrent que vous êtes au bord du “foutue pour foutue”

Vous passez de deux verres à une bouteille.
Vous mangez compulsivement juste après avoir bu.
Vous vous sentez vide ou triste avant de consommer.
Vous avez honte, mais cela ne suffit pas à vous arrêter.
Vous sentez que vous comblez un manque affectif.
Vous buvez pour oublier, puis vous mangez pour vous apaiser.

Conclusion : se libérer du double-automatisme et retrouver l’amour de soi

L’alcool et les compulsions alimentaires ne sont pas des ennemis.
Ce sont des signaux.
Des messages envoyés par une partie de vous qui manque d’amour, de douceur, de reconnaissance.

En travaillant sur la racine émotionnelle — blessure de rejet, vide intérieur, manque de chaleur — l’hypnose permet de retrouver une relation apaisée à soi-même. Et quand la racine guérit, les deux automatismes s’effacent ensemble.

Programme Self-Control : une méthode unique pour se libérer de l’alcool

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L’objectif : reprendre le contrôle, apaiser le mental, et libérer durablement les réflexes liés à l’alcool.

Cécile Argy – créatrice de la méthode Hypnosource

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