Certaines personnes ne boivent pas seulement pour se détendre, se désinhiber ou “oublier”.
Elles boivent parce qu’une blessure plus profonde travaille silencieusement sous la surface :
la peur d’être quitté.

Et cette peur, lorsqu’elle n’est pas reconnue ou apaisée, peut pousser à saboter ce que l’on aime le plus.
À provoquer la rupture que l’on redoute.
À entrer dans des comportements excessifs, risqués, honteux.
À détruire une relation dans l’espoir inconscient d’éviter d’être abandonné.

C’est exactement ce que vivait cet homme, dont l’histoire reflète celle de nombreuses personnes suivies en hypnose :
des comportements auto-destructeurs alimentés par une blessure d’abandon ancienne, souvent liée à un parent ou à une humiliation affective.

Quand une blessure d’abandon gouverne un adulte sans qu’il le sache

Il n’avait jamais mis de mots dessus.
Il disait simplement :
“Je ne sais pas ce qui m’a pris.”
“J’ai fait n’importe quoi.”
“Je me suis comporté comme un sale type.”
“Je regrette tout.”

Mais sous l’excès alcoolique, il y avait autre chose :
un vide.
une peur.
une mémoire émotionnelle qui n’avait jamais été traitée.

Sous hypnose, la racine apparaît :
une blessure d’abandon réelle, ancienne, profonde.
Un sentiment de ne jamais être “assez” pour être aimé.
Une humiliation paternelle qui a marqué son identité.
Une solitude d’enfant non digérée.

Ce type de mécanisme se retrouve dans les comportements de compensation et de fuite décrits dans plusieurs cas d’alcoolisation émotionnelle.

Avant le mariage, une bouteille par jour : la peur avant l’engagement

Pourquoi l’alcool fait exploser nos relations : la peur d’être quitté

Avant son mariage, il buvait une bouteille d’alcool par jour.
Il savait que quelque chose n’allait pas.
Il savait que ce mariage réveillait en lui une angoisse.
Mais il buvait.

Une cure en 2020 l’a temporairement aidé.
Puis il a replongé.
Encore plus fort.

Il disait :
“Je vivais une seconde adolescence.”

En réalité, il vivait une régression psychique :
son inconscient le ramenait à un âge où il n’avait pas eu le droit d’être lui-même, d’être aimé, d’être reconnu.

Quand l’alcool devient auto-destruction : l’enfant blessé aux commandes

Il s’est mis à voir d’autres femmes.
À prendre de la cocaïne.
À adopter des comportements qui ne lui ressemblaient pas.
À briser sa propre relation…
alors qu’il aimait réellement cette femme.

Ce n’était pas de la méchanceté.
Ce n’était pas de l’égoïsme.
Ce n’était même pas une envie réelle.

C’était une fuite.

Fuir l’amour pour éviter la douleur future.
Fuir l’engagement pour éviter d’être quitté.
Fuir la peur d’être insuffisant.
Fuir le rejet anticipé avant qu’il n’arrive.

Ce phénomène est fréquent chez les personnes ayant vécu une blessure d’abandon profonde et qui utilisent l’alcool pour réguler l’angoisse relationnelle.

“On ne regrette pas la fête… mais on regrette ce que la fête détruit”

Il disait souvent :
“Je ne regrette pas la fête.
Mais la fête m’a fait retomber dans l’alcool.”

En réalité, il ne regrettait pas l’alcool en soi.
Il regrettait les conséquences.
Les mensonges.
La honte.
La rupture qui a suivi.
Le drame qu’il avait lui-même provoqué.

La fête n’est jamais le problème.
Le problème est l’émotion que la fête permet d’éviter.

Une nouvelle relation… et la peur de tout perdre à nouveau

Aujourd’hui, quelqu’un partage sa vie.
Une relation saine.
Une personne qui l’aime réellement.

Et pourtant, une pensée tourne dans sa tête :
“Si je continue à boire, je vais la perdre.”

Cette peur est son moteur.
Sa motivation profonde.
Sa prise de conscience.

L’alcool n’est plus un refuge.
Il est devenu une menace.

Ce moment est souvent celui où la transformation commence.

Stress, pressions, responsabilités : l’alcool comme voile émotionnel

Dans son quotidien, dès qu’il rencontre un stress, une contrariété, une tension…
il se voile la face.
Avec l’alcool.

Pas pour oublier.
Mais pour ne pas sentir la blessure d’abandon se rouvrir.

Une peur extrême d’être quitté.
Une fragilité identitaire.
Une solitude émotionnelle.

Ce mécanisme est l’un des plus puissants chez les hommes et femmes qui boivent pour combler une douleur invisible.

Comment l’hypnose traite la blessure d’abandon (et stoppe l’auto-destruction)

L’efficacité de l’hypnose réside dans un point essentiel :
elle s’adresse directement à la racine émotionnelle — celle qui commande le comportement.

Hypnose = accéder à la mémoire affective où tout s’est construit

La personne retrouve le moment où :
elle s’est sentie rejetée,
humiliée,
abandonnée,
insuffisante.

Et cette mémoire est transformée.
Apaisée.
Dissoute.

Hypnose = recréer la sécurité intérieure

Une fois la blessure apaisée, l’alcool perd son pouvoir.
Le système nerveux se régule.
La peur de l’abandon diminue.
Le besoin de fuir disparaît.

Hypnose = désactiver les comportements auto-destructeurs

Le stress peut-il rendre malade ? Ce que dit la science

Infidélités
excès
cocaïne
fuites
mensonges
replis
ruptures répétées

Tous ces comportements appartenaient à un soi blessé, pas à l’adulte.

Avec l’hypnose, la personne retrouve son centre.

Signes que vous vivez ce mécanisme

Vous aimez vraiment quelqu’un, mais vous sabotez la relation.
Vous buvez davantage quand vous avez peur de perdre l’autre.
Vous vous auto-détruisez “sans raison”.
Vous regrettez chaque excès, mais vous recommencez.
Vous ressentez une peur extrême d’être abandonné.
Vous avez déjà vécu du rejet parental ou affectif.
Vous buvez avant les moments importants.
Vous vivez un double sentiment : “je veux aimer” et “je vais tout gâcher”.
Vous vous sentez rattrapé par un passé que vous ne comprenez pas.

Si vous vous reconnaissez, ce n’est pas de la faiblesse.
C’est une blessure.

On ne sabote jamais ce qu’on aime par choix, mais par douleur

Les relations n’explosent pas à cause de l’alcool.
Elles explosent à cause de la blessure que l’alcool tente d’anesthésier.

L’abandon.
Le rejet.
L’humiliation.
La peur de ne pas être aimé.

L’hypnose permet de traiter la racine.
C’est cela qui crée un détachement naturel de l’alcool et une reconstruction émotionnelle profonde.

Pour aller plus loin, explorez la relation entre émotions, dépendance affective et alcool.

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