Comment l’hypnose aide à reconstruire après un black-out

Certaines femmes vivent des épisodes rares mais profondément marquants : une soirée qui dérape, un mélange d’alcools qui anesthésie le mental, puis un trou noir complet. Ces expériences isolées n’ont rien d’anodin, surtout lorsqu’elles s’ajoutent à un choc comme le licenciement. Beaucoup cherchent alors comment se libérer de ces comportements qui ne leur ressemblent pas, souvent à travers une thérapie à Paris ou en ligne. Ma consultante en fait partie. À 43 ans, élégante, brillante et célibataire, elle a vécu plusieurs épisodes de black-out alcoolique qui ont abîmé son estime d’elle-même.

Comprendre ce qui se joue intérieurement est essentiel pour se libérer. C’est précisément ce qu’éclaire l’hypnose, en révélant la relation émotionnelle entre une femme et l’alcool.

Quand le licenciement fragilise l’image de soi et ouvre la porte aux black-out

Trois ans auparavant, elle perd son emploi dans une grande société. Un choc violent, un sentiment d’injustice, mais surtout une humiliation silencieuse. Elle ne trouve plus sa place, plus sa valeur. Cette fragilité intérieure crée une brèche où l’alcool peut devenir une échappatoire ponctuelle.

Ses consommations ne sont pas quotidiennes.
Elle ne boit pas seule chez elle.
Elle ne souffre pas d’un alcoolisme classique.

Mais il y a ces cinq épisodes en trois ans.
Ces soirées où, à cause des mélanges, tout se brouille.
Elle se réveille avec un black-out complet.

Le problème n’est pas la fréquence : c’est l’impact sur son identité.

Un alcoolisme mondain, discret… mais destructeur

Elle boit pour faire partie du groupe.
Pour garder une vie sociale.
Pour masquer la solitude.
Pour combler le silence intérieur laissé par son licenciement.

Ce type de consommation correspond aux dynamiques de normalisation sociale du verre de trop, où l’on banalise ce qui abîme silencieusement.

Le danger n’est pas le quotidien.
Le danger est dans ces moments où elle “n’est plus elle-même”.

La perte de contrôle : un signal, pas une identité

Lorsqu’elle mélange les boissons, son cerveau décroche.
Le mental lâche prise.
La mémoire se dissout.

C’est la perte de contrôle en soirée, un phénomène fréquent mais souvent incompris, qui touche de nombreuses femmes qui ne se considèrent pas alcooliques.

Elle ressent ensuite :
– de la honte
– de la peur
– une sensation d’échec
– un doute sur son image sociale

Ce n’est pas elle.
C’est un mécanisme.

Ce que l’hypnose révèle : le traumatisme du rejet professionnel

En séance, son inconscient ne parle pas d’alcool.
Il parle d’humiliation.
D’échec professionnel.
Du moment où elle a été écartée d’une grande entreprise.

L’hypnose montre que l’alcool n’est pas la cause, mais la conséquence.

Le rejet comme racine émotionnelle

Le licenciement a créé une blessure profonde :
la sensation de ne plus exister,
d’avoir perdu sa valeur,
de ne plus être choisie.

Cette dynamique apparaît souvent dans les mécanismes de boire pour exister.

Chaque black-out n’était pas un excès incontrôlé, mais une tentative inconsciente d’échapper au jugement intérieur.

Reconstruire l’identité abîmée

En libérant la scène du rejet, elle retrouve :
– un sens de sécurité intérieure
– la capacité d’être présente sans compenser
– l’équilibre émotionnel qui lui manquait
– la stabilité nécessaire pour reprendre une vie sociale sereine

Le travail ne porte pas sur l’alcool.
Il porte sur l’estime.

Arrêter les black-out grâce à la déprogrammation inconsciente

Arrêter les pertes de contrôle n’est pas une question de volonté.
C’est une question d’empreintes émotionnelles.

L’hypnose permet de déprogrammer ces réactions automatiques, comme décrit dans la déprogrammation des comportements automatiques .

Libération de l’empreinte du licenciement

Une fois cette blessure apaisée, elle ne ressent plus ce besoin de trop boire pour supporter l’image d’elle-même.

Retrouver une présence à soi qui empêche les dérapages

Lorsqu’elle retrouve sa stabilité intérieure, elle retrouve aussi sa capacité à dire stop.
À rester elle-même.
À reprendre le contrôle subtil qui lui manquait.

C’est l’un des objectifs du programme Self-Control, qui aide à transformer la relation émotionnelle à l’alcool afin d’éviter les excès ponctuels et humiliants.

Cécile Argy – créatrice de la méthode Hypnosource

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