Boulimie et perte de contrôle : quand l’angoisse prend le dessus

Cette consultante était initialement venue pour travailler sur sa relation à l’alcool. Si les comportements les plus destructeurs ont nettement diminué, un autre symptôme est resté très présent : des crises de boulimie quotidiennes, installées depuis plus de vingt ans.

Dès qu’elle mange, même en petite quantité, une angoisse intense apparaît. La sensation d’un ventre « gonflé » devient insupportable, entraînant systématiquement des vomissements. La nourriture est à la fois un réconfort et une menace. Ces crises surviennent surtout lorsqu’elle est seule, sans repère ni garde-fou émotionnel, avec un profond sentiment de perte de contrôle.

En hypnose, nous mettons en lumière deux racines majeures :
– une relation maternelle exigeante, où l’amour semblait conditionné
– un événement traumatique en colonie de vacances, lorsqu’un garçon l’a traitée de « grosse » devant les autres. À l’époque, sous cortisone pour de l’asthme, cette parole a été vécue comme une véritable humiliation, restée gravée émotionnellement.

Le travail hypnotique a permis de désamorcer la charge émotionnelle liée à ces souvenirs, de restaurer une image corporelle plus juste et de sortir progressivement du cycle angoisse → compulsion → rejet.

Ce cas illustre combien les troubles alimentaires ne sont jamais « une question de volonté », mais l’expression d’une blessure émotionnelle profonde qui demande à être entendue et réparée.

Pulsions alimentaires et hypnose : quand manger sert à se remplir

Compulsions alimentaires et grignotage : reprendre le contrôle

Après un travail efficace sur l’addiction au sucre et à l’alcool — « je ne bois plus de vin, et quand il y en a, je suis modéré » — ce consultant revient pour un autre point sensible : les compulsions liées aux aliments gras et salés.

Chez lui, il ne s’agit pas de faim, mais d’un besoin de remplissage, particulièrement visible à l’apéritif. Il parle de gloutonnerie, d’une difficulté à se mesurer, et d’un rapport à la nourriture régressive : pizzas, burgers, plaisirs d’enfance. « Je veux me faire plaisir, mais plus pour calmer une frustration ».

Dans son histoire, la nourriture a toujours été chargée. Une mère qui détestait cuisiner et associait la cuisine à une contrainte. Un père qui imposait de finir son assiette dans un rapport de domination. Rien n’a jamais été verbalisé.

Aujourd’hui, se ruer sur l’apéritif devient une forme de transgression inconsciente. Sa femme, plus mesurée après des années difficiles, le vit mal. Lui ne cherche pas à provoquer, mais se sent jugé. Être chez des amis, devoir se retenir par convention, est devenu un vrai malaise.

En hypnose, il se retrouve à la cantine en sixième. Il mange trop de frites, sous le regard des autres, dans un climat de moquerie et de manque de confiance en lui. Là où la pulsion alimentaire s’est installée comme une protection.

L’objectif n’est pas de se priver, mais de retrouver une relation apaisée à la nourriture, choisir plutôt que subir, et se sentir bien dans son corps — notamment pour pouvoir courir à nouveau, librement.

Quand les TCA prennent le dessus

Ma consultante souffre d’un trouble du comportement alimentaire (TCA) diagnostiqué à l’hôpital. Après un by-pass et plusieurs opérations de liposuccion, elle avait perdu 63 kilos. Trois ans plus tard, elle les a quasiment tous repris. Son corps souffre à nouveau : douleurs articulaires, ligaments fragilisés, moral en chute libre.

Malgré tous ses efforts, elle replonge chaque soir dans un cycle de compulsion : allers-retours entre le frigo et les placards jusqu’à une ou deux heures du matin. Le déclencheur n’est jamais le même : pain, fromage, gâteaux… Elle ne comprend pas pourquoi elle répète ces gestes. Mais elle se sent piégée, comme spectatrice d’un corps qui ne lui obéit plus.

Cas clinique – Peur de grossir

Ma consultante souffrait de compulsions alimentaires liées au stress et à la solitude. La peur de grossir occupait ses pensées dès le réveil, avec des phases de restriction suivies de pertes de contrôle. En hypnose, nous avons travaillé sur une perte ancienne du droit de choisir, liée à l’enfance, où elle était forcée de manger. En restaurant la confiance dans ses sensations et son autonomie, les compulsions ont progressivement perdu leur fonction apaisante. Le rapport à l’alimentation s’est apaisé, sans lutte ni contrôle excessif.

Compulsions alimentaires et image de soi

Cette consultante vivait des compulsions alimentaires liées à une profonde dévalorisation corporelle et à un besoin de se remplir émotionnellement. En hypnose, le travail a permis de relier ces comportements à une insécurité affective ancienne et à une blessure de rejet. En libérant ces mémoires, la relation à la nourriture s’est apaisée : elle a retrouvé la capacité d’écouter ses sensations, de se regarder sans rejet et de manger avec plus de lenteur et de justesse.

Le grignotage et l’adolescence

Cette consultante, une jeune femme d’une trentaine d’années, souhaitait perdre du poids depuis plusieurs années.
Malgré de nombreux régimes, le schéma restait identique : perte de poids, puis reprise progressive.

Elle décrivait un grignotage quasi permanent, sans sensation de faim réelle.
“Je grignote toute la journée. Ce n’est pas la faim, c’est la fatigue, le stress.”

En séance d’hypnose, son inconscient l’a ramenée à l’adolescence. Les souvenirs liés à la nourriture étaient associés à une présence matérielle abondante, mais une émotion plus profonde a émergé : un sentiment de ne pas se sentir aimée.

Ce manque affectif ancien n’était plus conscient aujourd’hui. Sa vie actuelle était stable, avec un mari et un enfant. Pourtant, l’automatisme était resté actif.

Le grignotage n’était pas un “vice”, mais une tentative inconsciente d’apaisement.
Un ancrage émotionnel s’était installé : manger pour se calmer, se rassurer, se contenir intérieurement.

Le travail en hypnose a permis de dissocier l’alimentation de cette fonction émotionnelle, en restaurant une autre forme de sécurité intérieure.
Lorsque l’émotion est reconnue et libérée, le comportement perd naturellement sa raison d’être.

Quand le poids devient une réponse émotionnelle

Ma consultante ne se considérait pas comme “en surpoids”. Pourtant, elle se sentait en lutte permanente avec la nourriture. Le soir, après des journées intenses, elle perdait le contrôle, surtout sur le sucre. Ce n’était pas de la faim, mais une nécessité intérieure de faire redescendre la pression.

En hypnose, son inconscient l’a ramenée à des souvenirs d’enfance marqués par une forte insécurité émotionnelle. Très tôt, elle avait appris à se calmer seule, à ravaler ses émotions, sans soutien réel. La nourriture était devenue un refuge silencieux, un moyen de se rassurer quand tout devenait trop.

En libérant ces mémoires, quelque chose s’est apaisé profondément. Elle n’a pas “fait régime”. Elle n’a pas lutté contre ses envies. Elles se sont simplement espacées, puis éteintes. Son rapport à la nourriture est devenu plus neutre, plus calme. Le corps a suivi, naturellement, sans effort ni contrôle excessif.

Quand le poids protège une blessure ancienne

Ma consultante a 58 ans ne dort pas et rien ne fonctionne. Aussi, elle a une addiction alimentaire, a pris 20 kilos. En fait, elle ne sent pas spécialement d’anxiété. Elle sent de la nervosité, de l’ennui. Plutôt fine de nature, elle avait quand même à faire attention. Cela créé une baisse estime de soi, ne s’habille plus. Finalement elle s’en veut et c’est comme si elle avait envie de se faire du mal. En effet, elle ne veut pas manger mais y va quand même. Elle mange beaucoup pendant les repas et est très rarement rassasiée et grignotée un tout petit peu entre les repas. Cela joue sur sa vie de couple, sa pudeur, sa manière de s’habiller, ses vacances, manque d’enthousiasme et d’énergie. Même aller promener son chien lui fait sentir sa lourdeur physiquement et moralement.

En hypnose, elle se trouve petite en manque d’écoute et d’attention. Nous traitons un tabou familial vis à vis de son père.

Quand le poids protège une blessure ancienne

Ma consultante, 60 ans, a toujours été ronde.
Il y a dix ans, accompagnée par une diététicienne, elle perd 25 kilos. Une réussite.
Mais depuis la ménopause, le rapport à la nourriture se dérègle à nouveau.

Elle n’a plus de sensation de satiété.
Elle mange sans faim, surtout en période de relâchement comme les vacances.
Puis vient la culpabilité, la peur de reprendre du poids, l’angoisse que tous les efforts passés soient réduits à néant.

Son rapport au corps est clair :
elle ne s’est sentie bien dans sa peau que lorsqu’elle était mince.
Aujourd’hui, elle manque de plaisir, n’a plus de vie affective, et le poids devient un rappel constant de son manque de confiance en elle.

En hypnose, l’origine apparaît nettement.
Elle se reconnecte à une relation paternelle marquée par la violence, l’absence affective et des paroles dévalorisantes sur son corps.
Son père la trouvait “grosse”.
Son inconscient a associé très tôt le corps à la honte, et la minceur à la valeur personnelle.

Le poids n’est alors plus un problème à corriger, mais un mécanisme de protection ancien, toujours actif.
En libérant cette mémoire émotionnelle, le rapport à la nourriture commence à se transformer naturellement, sans lutte ni restriction.

Perte de poids

Cette femme consulte pour une prise de poids progressive, installée sans véritable prise de conscience.
Son ex-mari a toujours été peu présent, mais elle s’est longtemps adaptée sans se plaindre, en mettant ses propres besoins de côté.

Depuis le télétravail, les compulsions alimentaires se sont intensifiées, surtout le soir. Elle mange entre les repas, sans faim réelle. La nourriture devient un automatisme, une façon de combler le vide et de relâcher la pression. Elle a pris deux tailles, s’habille avec difficulté et commence à perdre confiance en elle.

En hypnose, son inconscient la ramène d’abord à une blessure d’abandon maternelle. Petite, seule dans la cuisine, elle se réconforte en mangeant de la poudre de lait sucrée. Un geste d’auto-apaisement qui s’est inscrit très tôt comme réponse émotionnelle.

Puis émerge une blessure d’humiliation, liée au père de ses filles, qui a renforcé un sentiment de dévalorisation et de perte d’estime de soi.

En libérant ces mémoires émotionnelles, le rapport à la nourriture commence à se transformer.
La compulsion n’est plus nécessaire pour se rassurer. Le corps peut progressivement retrouver un équilibre plus juste, sans lutte ni culpabilité.

Surpoids et Colère

Une jeune femme de 24 ans consulte pour un problème de surpoids.
Son poids fonctionne en yo-yo depuis plusieurs années. Elle alterne périodes de contrôle et reprises rapides, sans comprendre pourquoi.

Elle évoque aussi des accès de colère soudains, pendant lesquels elle dit ne plus se reconnaître. Ces débordements émotionnels impactent sa relation de couple et renforcent une image négative d’elle-même.

Lors de la séance d’hypnose, son inconscient la ramène à l’âge de 5 ans.
Elle se retrouve dans une scène marquante : son père, en pleine séparation, casse tout dans la maison. L’enfant qu’elle était vit alors une peur intense, mêlée à une colère et une impuissance qu’elle n’a jamais pu exprimer.

Cette scène agit comme une empreinte émotionnelle durable.
La colère contenue, la tristesse et l’insécurité se sont ensuite rejouées à l’âge adulte, à travers le rapport au corps, à la nourriture et aux relations.

Après la séance, elle témoigne :

« Je me suis sentie plus adoucie, même mon copain me l’a dit.
Bizarrement, mon père est revenu vers moi. Et là, je me suis rendu compte que j’étais indifférente. Comme si je m’en fichais.
Je me suis libérée de toute la pression et de la rancœur que j’avais contre lui. Avant, j’avais une attente énorme. Aujourd’hui, je n’ai plus envie de plus.
Avec mon copain, ça va beaucoup mieux. J’avais tendance à m’énerver facilement.
Je me sens mieux avec moi-même, moins triste, moins malheureuse qu’avant. »

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Manger sans faim, ne pas savoir s’arrêter

Cette consultante mange en trop grande quantité, sans ressentir la faim.
Son alimentation est saine, mais dès qu’elle commence à manger, elle ne parvient plus à s’arrêter, même lorsqu’elle sent la satiété.

Le geste apparaît surtout dans les moments d’ennui, de stress ou de procrastination.
Il ne s’agit pas de faim, mais d’un besoin de remplissage intérieur, comme si manger permettait de contenir quelque chose.

Elle a essayé le jeûne pendant plusieurs jours.
Le contrôle a fonctionné temporairement, puis les pulsions sont revenues avec encore plus de force, confirmant que le problème n’était pas alimentaire.

En hypnose, son inconscient la ramène à l’adolescence, dans un contexte de repères affectifs instables.
La nourriture s’est alors installée comme un point d’ancrage, un moyen de se rassurer lorsque le lien émotionnel devenait incertain.

En libérant cette mémoire, le comportement a commencé à perdre sa fonction.
Lorsque la sécurité intérieure se restaure, le besoin de manger sans faim s’apaise naturellement.

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Les fast-food et la malbouffe, une habitude à désancrer

Arrêter les fast-food par l’hypnose

Elle est Addict aux fast-food, burgers, pâtes à la sauce, quand elle a envie de manger, c’est du gras.

Manger des légumes est une punition. Elle mange aussi en grande quantité. Elle veut enlever son attirance envers le gras. Perdre du poids.

À 13 ans, il y a un Mac Do à côté de l’endroit où elle a emménagé avec sa mère, ses frère et soeurs et ils vont tous les dimanches. Ensuite elle aime en manger devant des séries tv. Cette situation est aussi liée à l’absence suite à la violence de son père.